samedi 18 février 2012

Eastwood + Dicaprio




C'est étrange. Mais la première chose que j'ai à dire à propos de J.Edgar, c'est que je ne comprends pas le peu de nominations récoltées pour Léonardo Dicaprio. Même si je ne pense pas pouvoir être très objectif quand je parle de lui... Soyons clair, je suis amoureuse de Léonardo Dicaprio depuis Titanic et je lui serai fidèle pour la vie. Il est selon moi le meilleur acteur de sa génération. Il comprend les faiblesses et les forces de ses personnages, il nous les montre et nous les fait vivre. Comment peut-on passer à côté ? Certains disent qu'il ne peut pas être nominé parce qu'il ne laisserait aucune chance à ses adversaires. Peut être. 

Anyway, J.Edgar est comme beaucoup de film de Léonardo : bon, beau, efficace, mais long. Clint Eastwood nous montre et nous démontre que John Edgar Hoover était un personnage tourmenté, obsédé, double. Bref, dramatique. Traumatisé dès l'enfance par une mère avide de pouvoir et de discipline, il n'a jamais réussi à atteindre le bonheur. Homosexuel dans les années 30 et fondateur et directeur du FBI, il fut toute sa vie victime de son ambition et de son déni. 

Armie Hammer (les jumeaux de "The Social Network") qui joue son adjoint et son amour Clyde Tolson (et qui est incroyablement beau), nous met lui, de son côté durant les 135 minutes du film. Attanchant, aimant mais aussi rejeté, dans l'ombre, humilié parfois même, on attend impatiemment que l'histoire d'amour se révèle enfin (car J.Edgar c'est aussi une histoire d'amour). En vain. Clint Eastwood nous fruste tout au long du film afin de nous faire ressentir la frustration qu'a éprouvé J.Edgar tout au long de sa vie. Un film intense, qu'il faut savoir apprécier pour les acteurs (n'oublions pas présence touchante de Naomi Watts), l'histoire cruelle mais "lisse", sans attendre un rebondissement qui nous colle au plafond. A voir évidement. 

Sur le tournage
Ed Westwick faisant ses premiers pas au cinéma

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