mardi 18 octobre 2011

The ...what ?


Non, bon. Je suis méchante. Ce n'est pas si terrible que ça. C'est juste que ce film a fait tellement de bruit, que je m'attendais à un spectacle hors normes (et oui vous voyez). Je pensais m'en prendre plein la vue et sortir charmée, moi qui aime tant les films en noir et blanc (Certains l'aime chaud, La Dolce Vita, Troublez moi ce soir, Gilda, Vacances romaines et Sabrina... tous les Chaplin. Bref). 
L'idée m'avait réellement transportée, voir un film en noir et blanc et muet (!) avec Jean Dujardin et Bérénice Bejo au milieu d'un casting américain de poids, se passant qui plus est, dans les années folles, je n'en pouvais plus d'attendre ! 

Je me suis bien monté la tête toute seule, car alors que le film commençait, et que je m'enfonçais dans mon fauteuil de cinéma (aux anges), mon sourire n'a fait que s'effacer durant tout le film. 

Non pas que je sois déçu de la mise en scène et du jeu des acteurs. Je trouve d'ailleurs Bérénice Bejo au moins aussi bonne dans ce film que Jean Dujardin, qui ne fait finalement QUE du Jean Dujardin... (si vous voyez ce que je veux dire), mais je suis resté penaude devant une histoire si... banale. On ne fait que filmer en grand et en magnifique des scènes sans grand intérêt. 
J'ai l'impression d'être dur, mais Michel Hazanavicius qui est réalisateur, scénariste, dialoguiste, monteur et adaptateur de ce film, n'a pas réussi, selon moi, à l'emmener jusqu'où il aurait pu aller.

Pas question cependant de ne parler qu'en mal de ce film. Les costumes, la photographie, la lumière, les décors, l'humour parfois en font tout de même un des films marquants de 2011. Je pense qu'il ouvre également la voie à une renaissance des films en noir et blanc, car rien ni personne n'échappent à l'appel du vintage aujourd'hui. Pas même le cinéma. J'attends donc. 





RETOUR SUR LES ANNÉES FOLLES

Cette courte période de l’histoire de France (1919-1929), période de troubles, d’enthousiasme, d’angoisse, et de bouleversements en tous domaines, a joué un role considérable dans la vie des Français. Auréolée par sa victoire, la France sort très affaiblie de la Première Guerre mondiale. Les problèmes financiers prennent dès lors le pas sur les autres; pour la première fois, depuis Napoléon, l’inflatation menace. La majorité des Français pensent que « l’Allemagne paiera » et l’après- guerre est caractérisé par la course aux plaisirs, le développement des arts, du théatre, du cinéma, de la radio, de l’automobile.

En 1916, nait le mouvement dada qui, en 1924, devient le surréalisme, avec pour consigne la phrase d’André Breton : « Forcer les portes de l’irrationnel ». Les moyens traditionnels sont bannis. Les Années folles de la France – c’est un reve éveillé, une nouvelle aspiration à la liberté.
Paris devient une capitale de l'art moderne. Un individualisme déchainé et extravagant est à l' ordre du jour. L'architecture se libère de la dictature de I'ornement. L'Art nouveau, symbole de la Belle Epoque, fauché par la guerre, cède la place à l'Art déco.

Tristan Tzara publie "Le Manifeste de Dada". Le surréalisme d'André Breton séduit bientot les peintres, les photographes et les cinéastes. De nombreux artistes étrangers, épris de liberté, démunis, mais pleins d'espérance et de talent, sont attirés par l'air de Paris. Les temps sont durs, mais la légende de Montparnasse est en marche et l'Ecole de Paris est en train de naitre. 

Chaim Soutine, Kikoine, Pablo Picasso, Ossip Zadkine, Alexander Archipenko, Marc Chagall, Amadeo Modigliani, Maurice Utrillo feront sa gloire.




Mercedes-Benz






Une mariée des années 20

The Giersdof Sisters

Clara Bow

Bee Jackson

La chair et le Diable, de Clarence Brown, avec Greta Garbo et John Gilbert, 1927

Laurel & hardy 

Carole Lombard

Journal d'une fille perdue, de Georg W. Pabst avec Louise Brooks,  1929



Source : Wikipedia, PDF très intéressant trouvé sur internet à lire ici, www.doyledoyle.com

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